Jonas et Netwerk2 sont arrivés lundi 9/12/13 à 23h 58mn 55s, soit 04h 58mn 55s en TU soit 5h58 55s heure Française (et belge ;) à la 22ème place.
Jonas Gerkens : quand ça ne veut pas
Le 10 décembre 2013 - 06:46
Vice-Champion
de France en titre, Jonas était parti sur cette Mini Transat avec de
légitimes ambitions. Mais les avaries en série ont contrecarré ses
rêves. La mer est parfois injuste.
Pépins en stock : « J’ai accumulé les pépins. J’ai dû restratifier mes attaches de safran, puis dans un deuxième vrac, c’est le calculateur qui s’est mis en rade. Mon pilote s’est arraché. Encore aujourd’hui, mes ferrures de safrans commençaient à se désolidariser… mais bon, enfin, on l’a mérité ce ti punch. »
Sans contact extérieur : « Mis à part aujourd’hui, les autres jours ont été difficiles. Beaucoup de près, de la pétole. Moralement c’était dur, d’autant que ma VHF ne marchait pas. Je recevais, mais je ne pouvais pas parler. Ce matin, j’ai pu parler deux minutes avec Yoann, puis ma VHF a commencé à sentir le cramé. Voilà, j’avais dépassé mon forfait sur 25 jours de course. Le plus terrible c’est que j’entendais les autres qui causaient à la VHF et qui disaient Jonas, il ne répond jamais.
La route du sud : « Après les Canaries, j’ai voulu suivre les directives des routeurs et descendre plein sud, chercher l’alizé profond et il n’était pas là. Et là c’est radical : tu te démènes pour faire marcher le bateau et quand les classements tombent tu as pris 10, 20, voire 40 milles dans la vue. Tu te demandes ce que tu as fait pour mériter çà. »
Rebondir : « Physiquement ça va. C’est plus le mental qui a été atteint. Je pense que ça va me servir pour la suite, mais sur le coup, c’était très dur. Je partais dans une optique de compétition avec des ambitions et là, c’est complètement différent. Je n’étais pas préparé à çà. On dit que ce qui ne tue pas rend plus fort et je sens que je serai beaucoup plus fort dans les temps à venir… » ( Article écrit par Pierre François Bonneau site Mini transat)
Vidéo de son arrivée Ici (juste après Yoann)
Autres articles " A chacun sa vérité de Pierre François Bonneau ici
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Pépins en stock : « J’ai accumulé les pépins. J’ai dû restratifier mes attaches de safran, puis dans un deuxième vrac, c’est le calculateur qui s’est mis en rade. Mon pilote s’est arraché. Encore aujourd’hui, mes ferrures de safrans commençaient à se désolidariser… mais bon, enfin, on l’a mérité ce ti punch. »
Sans contact extérieur : « Mis à part aujourd’hui, les autres jours ont été difficiles. Beaucoup de près, de la pétole. Moralement c’était dur, d’autant que ma VHF ne marchait pas. Je recevais, mais je ne pouvais pas parler. Ce matin, j’ai pu parler deux minutes avec Yoann, puis ma VHF a commencé à sentir le cramé. Voilà, j’avais dépassé mon forfait sur 25 jours de course. Le plus terrible c’est que j’entendais les autres qui causaient à la VHF et qui disaient Jonas, il ne répond jamais.
La route du sud : « Après les Canaries, j’ai voulu suivre les directives des routeurs et descendre plein sud, chercher l’alizé profond et il n’était pas là. Et là c’est radical : tu te démènes pour faire marcher le bateau et quand les classements tombent tu as pris 10, 20, voire 40 milles dans la vue. Tu te demandes ce que tu as fait pour mériter çà. »
Rebondir : « Physiquement ça va. C’est plus le mental qui a été atteint. Je pense que ça va me servir pour la suite, mais sur le coup, c’était très dur. Je partais dans une optique de compétition avec des ambitions et là, c’est complètement différent. Je n’étais pas préparé à çà. On dit que ce qui ne tue pas rend plus fort et je sens que je serai beaucoup plus fort dans les temps à venir… » ( Article écrit par Pierre François Bonneau site Mini transat)
Vidéo de son arrivée Ici (juste après Yoann)
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